Des personnages historiques dans les rôles secondaires de cette histoire
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Si pour les besoins de ce conte nous avons inventé deux personnages : l’aide de camp Martial et Poton Dacier, les autres noms auxquels il est fait référence sont bel et bien des personnages historiques !

Jean Dacier

Le procès de Jeanne d'Arc en 1431la Guerre de Cent ans n’est pas terminée. La cité est dans le territoire qui est occupé par le roi Henri V d’Angleterre. Certains Compiègnois choisissent de soutenir ce souverain et ses successeurs. C’est le cas de Jean Dacier, abbé de Saint-Corneille (1429 - 1437), licencié en droit, ex-aumônier du pape Martin V. En effet, au procès officiel de Jeanne d’Arc, en 1431, il se retrouve seul étranger à la province au milieu des chefs d’abbayes normandes. Mais, il n’assiste qu’à la séance du 9 mai, et n’est pas consulté sur le jugement à porter[233]. Il est invité par Cauchon, et assiste, dans la grosse tour du château de Rouen, à l’émouvante séance de la présentation à la torture. Cela lui vaut néanmoins, quelques années plus tard, en guise de représailles, d’être dépouillé de son temporel par Charles VII.
Source : Guy de Rambaud / Abbaye Saint-Corneille
Alexandre Sorel. In La prise de Jeanne d’Arc devant Compiègne et l’histoire des sièges de la même ville sous Charles VI et Charles VII : d’après des documents inédits Gallica
En plus des dix abbayes normandes qui ont eu le triste honneur d’être représentées au procès de jeanne d’Arc, il faut joindre à la liste de leurs abbés, un étranger, Jean DACIER, abbé de Saint-Corneille de Compiègne qui, se trouvant à Rouen, avait été invité par Cauchon, et assista, dans la grosse tour du château de Rouen, à l’émouvante séance de la présentation à la torture.
stejeannedarc.net

Major Otenin

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Décembre 1813. Les coalisés franchissent le Rhin. Bientôt, par la vallée de la Marne et la vallée de la Seine, ils menacent Paris. Napoléon a beau retrouver le génie militaire de Bonaparte, l’avance de Schwarzenberg et de Blücher est inexorable. L’Empereur s’inquiète : Envoyez à Compiègne un bataillon de la Garde (...) avec deux pièces de canon pour défendre le palais et la ville contre des partis ennemis, ordonne-t-il le 9 février 1814. L’argenterie et tout ce qui pourrait être trophée doivent être enlevés. Le major Ote­nin (nous dirions aujourd’hui lieutenant-colonel) est chargé de cette mission. In Le major Otenin
http://www.histoire-compiegne.com/

Guillaume de Flavy

Jeanne s'entretient avec Guillaume de Flavy
Guillaume de Flavy fut un capitaine français au service du Dauphin puis roi Charles VII, né vers 1398 et mort assassiné au château de Nesles-en-Tardenois en 1449.

En 1429, il est appelé par les habitants de Compiègne pour être leur capitaine-gouverneur. Peu après, la ville est assiégée par les troupes du duc de Bourgogne, et Flavy en organise la défense. Il y est rejoint par Jeanne d’Arc et sa troupe : c’est au cours d’une sortie imprudente qu’elle sera capturée (23 mai 1430), le pont-levis de la Ville ayant été relevée devant elle.
Guillaume de Flavy, après la prise de Jeanne d’Arc repoussa toutes les tentatives de corruption et continua à lutter courageusement sur ses remparts ; il défendit pendant six mois contre toutes les attaques la ville confiée à sa garde, jusqu’au jour où une nouvelle troupe de secours étant survenue, il put avec son concours, en jetant la garnison et les gens de Compiègne sur les bastilles ennemies, emporter tous les retranchements et forcer les Anglo-Bourguignons à lever le siège.

Source : SHC

Abbé Crépin

Abbé de Venette en 1814.
M. l’abbé Crépin, desservant de Venette et vicaire à Saint-Jacques de Compiègne. Tous le connaissaient, tous avaient éprouvé les effets de son inépuisable charité. Le bon prêtre voudrait se donner à tous en même temps. Aux uns, il adressait d’affectueuses paroles propres à ranimer leur courage, aux autres que la faim, la fatigue ou les blessures avaient anéantis , il prodiguait des secours ou des soins empressés. Puis, M. Crépin songea à celles de ses ouailles forcément retenues à Venette ; ne fallait-il pas enfin qu’il volât à leur aide, car plus elles couraient de danger, et plus elles lui étaient cher. Quelques Compiégnois pensèrent également aux vases sacrés de l’église, disant qu’il les faudrait soustraire aux profanations de l’ennemi s’il en était temps encore.Mais aller à Venete en cet instant critique était une entreprise dangereuse ; cependant, l’abbé Crépin n’hésita pas un moment à se rendre là où son devoir de chrétien et de prêtre l’appelait. M. de l’Hervilliers et quelques autres miliciens s’offrirent au généreux ecclésiastique pour le défendre et partager les périls de sa mission.

La petite colonne se mit en marche. Un horrible spectacle l’attendait à Venette. Le long des rues, se distinguaient vaguement quelques débris de cadavres que le feu n’avait pas entièrement consumés. A droite et à gauche, les toitures s’écroulaient au milieu des meubles calcinés. Peu de niaisons recelaient encore des vivants. Cependant, M. de l’Hervilliers fut assez heureux pour délivrer une famille composée de plus de quinze membres que les Uhlans avaient enfumée dans une cave. A l’entrée de l’église, douze corps étaient étendus sur la dalle du saint lieu. Plusieurs Vénétiens, s’échappant au massacre général, avaient voulu prendre Dieu à témoin de la désolation qui s’était appesantie sur leur village, et placer sous son regard la dépouille mortelle des victimes. Par une circonstance toute providentielle , les Prussiens avaient respecté la maison du Seigneur. Que n’avaient-ils également respecté la créature, ce chef-d’oeuvre de ses mains ?
Sources
Le Majot Otenin et Compiègne en 1814 In Gallica

Essais historiques sur les cantons d’Attichy, Compiègne, Estrées Saint-Denis et Guiscard / J.-E. Mermet.
In Gallica

Marie Le Boucher

Femme du procureur Jean Le Féron. Elle partage son lit de l’hôtel du bœuf à Compiègne avec Jeanne.
Source :
Gallica

Louis de Coutes

Louis de Coutes ou Contes dit « Minguet » (1414-vers 1483) est le fils de Jean de Coutes dit « Minguet », seigneur de Fresnay-le-Gilmer, et de Catherine Le Mercier de Fontenay.

Il épousa Guillemette de Vattetot.

Il était âgé de quatorze ans lorsque le roi Charles VII de France le désigna pour servir de page à Jeanne d’Arc. Il veilla à la sécurité de la Pucelle d’Orléans jusqu’au 22 août 1429, date à laquelle il devint écuyer.

En 1436, il devint le panetier du roi.

Établi en 1469 à Compiègne, il devient seigneur de Pavant vers 1480. Décédé en 1483, il est inhumé dans l’église de la Chartreuse du Mont Renaud à Passel (Oise) qu’il avait comblé de donations.

Compagnon d’armes de Jeanne d’Arc il témoigna en 1456 au procès en nullité de la condamnation de Jeanne d’Arc.

Sources
Bulletin de la Société historique de Compiègne - Tome vingtième
Un Page de Jeanne d’Arc, par M. A. PONTHIEUX. Louis de Coustes (dit Minguet), Seigneur de Pimprez, Béhéricourt et Grandrû Gallica

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Pierre Crin

Pierre Crin est un attourné (échevin) de la ville de Compiègne. Il a mené plusieurs ambassades auprès du rois de France Charles VII pour obtenir l’appui de ce dernier. Sa famille occupe l’Hôtel le la petite Roze.

Sources
Gallica in La prise de Jeanne d’Arc devant Compiègne et l’histoire des sièges de la même ... Sorel, Alexandre (1826-1901).

Gallica in Le vieux Compiègne par Paul Daussy

Jehanne d’Arc

Jeanne d’Arc, née vers 1412 à Domrémy, village du duché de Barn (actuellement dans le département des Vosges en Lorraine), et morte sur le bûcher le 30 mai 1431 à Rouen, capitale du duché de Normandie alors possession du royaume d’Angleterre, est une héroïne de l’histoire de France, chef de guerre et sainte de l’Église catholique, surnommée depuis le XVIe siècle « la Pucelle d’Orléans ».
Ce sont les voix du Ciel qui révèlent à Jeanne son incroyable mission : sauver le royaume de France.
Sources Wikipedia
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